De plus en plus de personnes optent pour la culture des fruits et légumes dans leur jardin. En effet, avoir son propre potager permet de se nourrir de façon plus saine. Cependant, le rendement de celui-ci dépend en partie de l’entretien qu’on apporte au sol. Si vous n’avez aucune idée de comment vous y prendre, découvrez ici quelques astuces pour mieux entretenir le sol de votre potager.
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La préparation : une sorte d’entretien du sol
Avant de mettre en place le potager, il est nécessaire de préparer le sol. À cette étape, il faut le débarrasser des mauvaises herbes, retirer les éléments qui rendront les travaux difficiles (cailloux et branches) puis passer au décompactage. En effet, après la neige et la pluie de l’hiver, le sol du jardin peut être compacté.
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Le décompactage consiste à retourner la terre sur quelques centimètres pour aérer le sol. Ainsi, l’air et l’eau pourront mieux circuler. Les racines des plantes peuvent donc facilement accéder à l’eau en cas de besoin. Vous l’auriez compris, il faut retourner le sol délicatement à l’étape de la préparation.
C’est uniquement de cette façon qu’on préserve la flore du sol. En effet, l’activité d’un certain nombre de microorganismes participe à la fertilité du sol de votre potager. En retournant la terre trop profondément, vous risquez de les détruire, ce qui appauvrira le sol et impactera le rendement en légumes et autres plantes de votre jardin.
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L’apport de compost pour un meilleur entretien
Entretenir le sol d’un potager, c’est rassembler les conditions optimales pour améliorer la productivité des plantes. Dès lors, l’apport d’engrais organique est une solution d’entretien. Dans la pratique, il est possible de produire du compost avec des restes d’aliments et des déchets issus de votre jardin.
Cela vous permet d’économiser vos ressources. Toutefois, si vous n’avez pas les connaissances nécessaires pour produire du compost pour votre jardin, il suffira d’en acheter dans une boutique spécialisée.
Il est conseillé d’apporter du compost au sol de votre potager en automne. Entre temps, la pluie et la neige de l’hiver se chargeront de le faire pénétrer en profondeur. Quand il s’agira de préparer le sol au printemps, vous n’aurez qu’à le retourner et à l’ameublir.
En dehors du compost, vous pouvez recouvrir la terre de votre jardin avec du fumier. Le terreau est aussi un engrais qui peut fertiliser le sol de votre potager.
Protéger le sol avec du paillage
Le paillage est réalisé pour protéger les racines des plantes du jardin. Cependant, ce n’est pas son seul rôle. Il assure également la protection de la terre contre les rayons du soleil et la neige. Vous pouvez donc pailler votre potager aussi bien au printemps qu’en hiver.
Dans le cas où le paillage serait réalisé avec de l’humus par exemple, sa décomposition ne fera qu’enrichir la terre en lui apportant des nutriments dont ont besoin vos fruits et légumes.
Cependant, tous les types de sols ne sont pas adaptés pour cette solution de protection. En période de fortes précipitations, une terre qui retient assez d’eau (cas de l’argile) ne peut pas recevoir du paillage. Les microorganismes du sol vont sans doute s’asphyxier, ce qui va appauvrir votre sol.
Penser à la rotation des cultures
La rotation des cultures permet d’avoir des fruits et légumes durant toute l’année. Néanmoins, c’est une solution qui protège la terre de votre jardin. Cultiver les mêmes plantes chaque saison appauvrira plus vite votre sol.
Grâce à la rotation au fil des années, le sol est moins épuisé. Il est par exemple recommandé d’associer les cultures à faible croissance avec les plantes à développement rapide. Vous pouvez donc combiner les épinards avec les radis ou les choux avec les concombres. Les possibilités d’association sont nombreuses, ce qui ne vous limitera pas dans vos choix.