Qu’est-ce que l alternariose ?

L’ as noir de la tomate, également appelé nécrose apicale, est connu des jardiniers qui cultivent des tomates. Cet accident naturel physiologique n’est pas une maladie des semis de tomate et contrairement à l’alternariose, avec laquelle il est souvent confondu. Alors, comment distinguez-vous les deux, mais surtout, comment éviter ce problème et sauver les tomates mieux de votre potager ? Ici vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur la crosse noire de la tomate… mais aussi sur l’alternariose.

1. Quelles sont les différences entre le bout noir de la tomate et l’alternariose ?

Le bout noir réduit certainement la qualité de la tomate, mais ne représente pas une menace pour la récolte, car ce n’est pas une maladie nuisible. Par conséquent, il est important de distinguer ce problème, car il n’y a pas de traitement requiert. Alors demandez-vous sur un traitement inutile qui pourrait causer plus de mal. Le bout noir de la tomate est caractérisé par une tache noirâtre à la base et au sommet de la tomate. Souvent creux et sec, cette tache apparaît verdâtre sur le fruit au début, s’il est encore vert. La tache deviendra alors noire lorsque le fruit mûrira.

A lire aussi : Les combinaisons de légumes pour améliorer leur productivité et leur qualité

L’ alternariose est un champignon qui endommage la tomate à tous les stades de son développement. Sur la tige du semis, des taches grisâtres apparaissent, et les fleurs sur les sépales deviennent nécrotiques. Sur le fruit, le champignon apparaît sous la forme de taches brunes, même si le fruit n’est pas mur et encore vert. Les taches d’alternariose ont souvent un halo jaunâtre. Avec cette maladie fongique, il y a un risque que le fruit soit surinfecté par d’autres champignons.

A découvrir également : Protéger ses olives : quand agir contre les ravageurs

2. Traitements et préventionPour l’illustrer, voici à quoi ressemble le cul noir de la tomate – crédits : Mila Usmanova/ iStock

Pour prévenir le cul noir de la tomate, il est nécessaire de le comprendre. Ce dernier, en fait, est dû au stress hydrique. Cela peut être dû à un arrosage irrégulier ou à une eau trop froide pendant les périodes de chaleur. Ce stress provoque une mauvaise absorption du calcium dans les fruits. Pour éviter ce petit problème de santé, il est nécessaire de suivre les règles de coulée. Vous pouvez changer la prise d’eau afin qu’elle soit moins régulière, mais en plus grandes quantités. En outre, un bon paillage peut empêcher la surface de se dessécher. Vous pouvez également arroser un peu plus loin que votre pied. Ainsi, il développera des racines qui continueront à chercher de l’eau. Il n’est particulièrement pas nécessaire de mouiller les feuilles.

Concernant l’alternariose certaines espèces sont moins sensibles à la contamination des champignons. Les espèces comme les tomates cerises ou le cœur de bœuf sont moins sensibles. Il est possible de pulvériser la purine de prêle lorsque les premiers signes de contamination apparaissent. Une bouillie de Bordeaux peut également prévenir l’infestation par le champignon. Il faut savoir que le champignon reste dans le sol pendant l’hiver. Dès que le temps est plus clémente, la contamination des plantes environnantes commence.

Articles connexes :

Wireworm : comment lutter contre le ver de fer dans le jardin

Malt de tomate : comment lutter contre cette maladie dévastatrice ?

Maladies des arbres fruitiers : comment les reconnaître et les traiter ?